La Commission de Déontologie, Réflexion et Médiation (CDRM)

La CDRM s’est mise en place en 1994 lors de la séparation de la Commission Éthique (CE) en 2 commissions : la Commission de Titularisation (CT) et la Commission de Déontologie, Réflexion et Médiation (CDRM). La CE avait une fonction double et il n’était plus juste, compte tenu de l’évolution historique de la psychothérapie et de l’augmentation des membres de l’AAPO, de concentrer toutes ces responsabilités en un seul endroit.

La rédaction d’un règlement intérieur a été minutieuse afin de faire fonctionner au mieux la commission, notamment lors des plaintes, moments toujours très délicats pour préserver les droits des plaignants comme des accusés. La question de la confidentialité est très complexe puisque qu’un plaignant peut diffuser comme bon lui semble ses accusations, alors que la commission, elle, est tenue à la confidentialité. La commission part du principe et demande que rien ne doit être posé publiquement par les 2 parties, tant que la procédure n’a pas abouti à des conclusions. Ceci afin d’éviter des dérives où il suffirait de lancer une accusation calomnieuse pour que le débat et les accusations publiques salissent la pratique d’un collègue alors que rien ne serait justifié. L’expérience de la commission sur plusieurs années lui a permis de reconnaître les lieux où elle doit être ferme sur l’application de ses textes et ceux où elle doit s’assouplir pour tenir compte des blessures dans l’humain.

Au fil des années, plusieurs réflexions sur différents thèmes touchant la déontologie ont été menées par la CDRM :

  • Comment garantir que les encarts publicitaires dans le J.I. émanent de personnes qui ont une déontologie correcte ? La question s’est notamment posée pour les publicités concernant des propositions d’assistanat des groupes de thérapie. Cela a conduit à préciser qu’un contrat d’assistanat doit être une base claire qui définit les liens entre l’assistant et le thérapeute responsable. L’existence d’un tel contrat n’est cependant obligatoire que pour la publication de propositions d’assistanat dans le Journal Interne, ce qui respecte la liberté des praticiens d’en avoir un ou pas, mais cela ouvre la conscience des thérapeutes débutants.
  • Comment éviter les cumuls de fonctions (psychopraticiens, formateurs, superviseurs d’une même personne) ? Un texte a été voté à une large majorité lors d’une A.G. limitant clairement les doubles casquettes.
  • Actuellement la CDRM réfléchit aux questions ayant trait à la collégialité.